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Feu vert pour la nouvelle version de Good Living à Bruxelles : quels impacts pour les architectes ?

Good Living, le nom du nouveau Règlement régional d’urbanisme, comprend des règles auxquelles devront se soumettre toutes les rues, les places et les bâtiments pour obtenir un permis d’urbanisme à l’avenir. Selon le Ministre Président Rudi Vervoort et le Secrétaire d’État Pascal Smet, ce règlement sera le fil conducteur pour rendre définitive la transition de Bruxelles vers une ville à taille humaine tournée vers l’avenir. Avec cette approbation, l’étude d’incidence pourra être finalisée cet été avant que les tours de consultation puissent commencer et que le grand public fasse connaître son opinion par le biais de l’enquête publique. Good Living s’articule autour de trois chapitres : les espaces ouverts, l’urbanité et l’habitabilité.

Ce nouveau projet urbanistique, nommé « Good Living » (que vous pouvez retrouver ici) , tracera les contours de Bruxelles pour les 50 prochaines années. Les architectes se retrouveront au cœur de cette transformation majeure, car cette initiative redéfinira fondamentalement leur approche de la conception urbaine. En effet, les règles établies impacteront directement la manière dont les architectes aborderont la planification et la construction dans la capitale.

Dans le cadre de ce plan, des lignes directrices spécifiques sont énoncées pour les architectes. Par exemple, la priorité accordée à la rénovation par rapport à la démolition obligera les architectes à repenser leurs projets existants et à intégrer des stratégies de rénovation plutôt que de reconstruction. Cette approche de rénovation devra inclure des considérations énergétiques et environnementales, engageant ainsi les architectes à concevoir des bâtiments durables et multifonctionnels.

En outre, la réglementation détaillée sur les espaces ouverts impactera la manière dont les architectes conçoivent les espaces publics et privés. Des exigences spécifiques, telles que la répartition des surfaces pour les piétons, les cyclistes et les véhicules motorisés, ainsi que la création d’espaces verts et de zones de loisirs, influenceront directement la conception architecturale. De même, l’intégration de la gestion des eaux pluviales dans les projets d’aménagement exigera une approche novatrice de la conception des bâtiments et des espaces environnants.

La dimension habitabilité de ce projet imposera aux architectes de repenser la manière dont les logements sont conçus. Des critères précis concernant la taille minimale des logements, les espaces extérieurs privés, l’inclusion de fenêtres dans différentes directions et l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite nécessiteront une adaptation des plans architecturaux pour répondre à ces normes.

En somme, « Good Living » obligera les architectes à intégrer une multitude de considérations : durabilité, accessibilité, qualité de vie et respect de l’environnement. Cette refonte urbaine majeure modifiera non seulement le paysage physique de Bruxelles, mais aussi les pratiques et les approches professionnelles des architectes travaillant dans cette région, les incitant à concevoir des environnements urbains plus verts, plus fonctionnels et plus inclusifs pour les années à venir.

Source : www.architectura.be